Démoustiquer, c’est d’abord observer. Le contrôle des nuisances des moustiques est un acte de gestion s’appuyant sur une connaissance fine des zones humides, sur la veille et la prospection.
Dans les zones continentales, les missions des opérateurs publics de démoustication sont indispensables au développement économique, social et à la vie, tout simplement. Elles obéissent à deux impératifs : le contrôle de la nuisance causée par les moustiques et la préservation des zones humides par une action sélective sur ces milieux : ZH littorales et rétro-littorales, lacustres, fluviatiles.
Depuis 2004, l’installation progressive et continue en France métropolitaine du moustique-tigre, vecteur potentiel du chikungunya, de la dengue et du zika, a justifié l’établissement par l’État (ministère de la Santé), dès 2006, d’un plan national antidissémination de ces maladies. Ce plan s’appuie sur la compétence des conseils départementaux à prendre en charge les traitements de lutte antivectorielle (LAV), en application de la loi du 13.08.04 (libertés et responsabilités locales). Les opérateurs publics de démoustication sont sollicitables, dans ce cadre, par les conseils départementaux concernés (42 en janvier 2018).
Dans les territoires d’outre-mer, une forte problématique vectorielle confère à la démoustication un objectif de santé publique.
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